Le doigt du temps dessine
nos visages de pluie
en longs sillons tranquilles
sur l'étang gris du vent.
Les mains comme des ombres
se joignent dans la brume
Tandis que nos sourires
Font un pont sur la haine.
Sous l'oeil rond de la lune
Nous sommes grain de sable
Peau d'ivoire, peau d'ébène
Nos chagrins sont égaux...
Poésie